Indonésie : Échec en microcrédit

Échec

J’ai démarré mon entreprise en microcrédit en Indonésie au cours du mois de février 2008. Au milieu de l’année suivante, l’entreprise avait à son actif plus de 400 membres, et le taux de remboursement dépassait 90 %. Nous accordions des prêts variant entre 100 $ et 200 $ à des propriétaires de petites entreprises.

Toutefois, notre plan d’expansion rapide s’est retourné contre nous. Mon équipe en Indonésie et moi même ne choisissions pas soigneusement nos clients de petites entreprises. En 2010, je suis allé en Indonésie et je me suis rendu compte que nos clients empruntaient de l’argent sans avoir une planification d’opération adéquate. Peu de temps après qu’elle ait obtenu un petit prêt, leur entreprise se trouvait en difficulté. Certains utilisaient l’argent pour l’achat de biens de consommation.

En 2010, le taux de remboursement a chuté à 50 %. Nous nous démenons maintenant pour faire augmenter le taux de remboursement à un pourcentage viable.

J’ai donc décidé d’augmenter le taux d’intérêt afin que les microprêts ne soient plus une option économique. Il semble que nos clients nous aient pris pour acquis. L’argent de nos microprêts était prêté à des usuriers; notre argent « économique » n’était pas considéré comme une source précieuse. Jamais je n’aurais pensé que mon projet puisse aboutir ainsi.

Failure

I started my microcredit operation in Indonesia in February 2008. Around mid-2009 the business grew to larger than 400 members and the repayment rate was above 90%. We gave $100-200 loans to small business owners.

The plan to grow larger too soon backfired. My staff in Indonesia and I did not select small business clients carefully. I was in Indonesia in 2010 and found that our clients borrowed money without careful business planning. Their businesses were having difficulties soon after getting the microloans. Some used the money for consumption.

The 90% repayment rate dropped to 50% in 2010. We are still struggling now to bring the repayment to a sustainable level.

I decided to increase the interest rate to make the microloans not cheap. We found that the clients took us for granted. They used the microloans to pay loan sharks. Our “cheap” money was not treated as a valuable resource. A totally unexpected outcome from what I thought initially.